Il est de mise dans notre siècle de progrès de remplacer l’effort des gens par une prouesse technologique et les gens font souvent le choix de la facilité. Dans la plupart des cas, cela a été plus que bénéfique pour l’homme qui a vu ses conditions de vie évoluer vers un plus grand confort. Peu à peu, des machines l’ont remplacé dans ses tâches les plus dégradantes, puis les plus dures, pour finir par le remplacer pour ainsi dire en toutes choses.
Ce progrès qui, semble-t-il, a libéré l’homme de jougs importants l’a en même temps amené petit à petit dans une situation où le travail manque. Aujourd’hui, un joug nouveau est apparu, celui du chômage. Alors que certain se soigne de trop manger, d’autre meurt de faim, car le monde n’est plus en mesure de leur donner l’opportunité de vivre ce principe établit par Dieu : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Ge 3:19.

Ceci a installé peu à peu ce que j’appellerai la mentalité de la facilité.
Cette mentalité me semble être une des raisons qui a causé ces dernières années l’état de faiblesse que nous pouvons constater trop souvent dans le corps de Christ. Lisons ensemble Genèse 13 : 8 à 11 :
« Abraham dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi : si tu vas à gauche, j’irai à droite ; si tu vas à droite, j’irai à gauche. Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte. Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient. C’est ainsi qu’ils se séparèrent l’un de l’autre ».
La bible, livre de la Génése chapitre 13
Quand cette affaire survient entre les bergers, nous pouvons constater que Lot est un homme juste, qui appartient à la famille d’Abraham et donc qui est inclus dans l’alliance de l’Éternel. Il n’est ni un pécheur, ni même quelqu’un enclin au péché. C’est un homme qui craint Dieu et qui a placé en lui sa confiance. N’a-t-il pas suivi Abraham dans sa folie ?
Sa faiblesse, à ce moment précis, c’est de se laisser impressionner par la facilité apparente de ce qui se présente à ses yeux.
Abraham lui propose de choisir entre une terre montagneuse, plus difficile à travailler, moins agréable d’aspect ou alors une plaine fertile, qui ressemble a un jardin de l’Éternel, au pays de l’Égypte.
Quelques siècles plus tard, Israël dans le désert, regrettera aussi le pays d’Égypte, pour la même raison : La facilité de l’esclavage d’Égypte par rapport à la difficulté de la marche avec Dieu dans le désert !

Mes amis, le chemin de la perdition semble toujours plus facile, plus agréable, plus reposant, plus… plus… plus… large… Mais la Bible nous dit que c’est une « autoroute pour l’enfer ! »
« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. »
Mt 7:13.
Certains objecteront que cette décision ne vient pas de lui. Que c’est une idée d’Abraham… qu’il n’a fait que suivre le conseil de son oncle !
Mais je peux vous assurer que chacun
est responsable de ses actes devant le Seigneur.
Nous avons dans la Bible un autre exemple de quelqu’un à qui l’on propose de quitter la protection de l’Éternel, pour des raisons humainement valables. La proposition est de retourner à son ancienne vie, à son ancien peuple, à ses anciens dieux. Voici la réponse faite par l’intéressée.
« Naomi dit à Ruth : voici, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux ; retourne, comme ta belle-sœur. Ruth répondit : ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras je mourrai, et j’y serai enterrée. Que l’Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! Naomi la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances. ».
Ruth 1 : 15 à 18 :
Ruth sait que le bon choix n’est pas de retourner vers sa famille et vers ses anciens dieux.
Sa belle-sœur, malgré son affection pour Naomi, choisit ce qui lui semble le plus aisé dans cette situation, sa famille, même si elle n’appartient pas à la bénédiction, lui assurera toujours gîte et couvert. De plus, n’a-t-elle pas pour cela la bénédiction de sa belle-mère ?
Mais revenons à Ruth. Quel est le résultat de sa fidélité ? Et bien elle va être particulièrement bénie par Dieu. Tout d’abord matériellement. Les débuts semblent bien difficiles puisque la voilà dans l’obligation de glaner dans les champs (Ruth 2). Glaner, cela équivalut à mendier sa pitance. Qu’il a dû être difficile pour cette jeune femme, déjà touchée par le malheur d’être veuve, puis par le sentiment d’être une étrangère, d’être maintenant obligé de mendier son pain. Mais Dieu voit sa fidélité et Il intervient. Elle devient la femme d’un des plus riches et respectés hommes de la région (Ruth 4, 10).
La bénédiction de l’Éternel va cependant aller plus loin.
Dieu a décidé d’honorer particulièrement cette femme qui a accepté de s’humilier pour rester sous le couvert de son alliance. Elle qui est étrangère à cette alliance devient l’arrière-grand-mère du roi David, et entre de ce fait dans la généalogie de Jésus Christ !

« Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth ; (1:6) Obed engendra Isaï; Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la femme d’Urie ; … verset 16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. »
Evangile de Matthieu 1 : 5-16 .
Quelle descendance glorieuse pour quelqu’un qui au départ est veuve, sans enfant, pauvre et étrangère.
Lot, qui lui est riche, qui a des enfants, qui est de la famille d’Abraham et bénéficie de l’Alliance, aura une descendance beaucoup moins glorieuse. Lisons ensemble où l’a mené se chemin large et facile des plaines luxuriantes du Jourdain. Tout d’abord, il va tout perdre ou presque dans la destruction de Sodome et Gomorrhe. Il y laisse tous ses biens matériels et une grande partie de sa famille (Gen. 19 : 14 à 16).
Là, nous pouvons constater que son cœur s’est endurci.
Les Anges de Dieu lui proposent de fuir dans la montagne, là où réside Abraham (Gen. 19 : 17). Dieu tente une fois de plus, dans son Amour, de ramener vers lui ceux qui sont sortis de son plan parfait. Mais une fois de plus, Lot préfère la facilité et choisit de partir dans une ville, croyant qu’elle sera plus apte à assurer sa sécurité que l’Éternel lui-même ! (Gen. 19 : 20)
Puis il va perdre son épouse qui se retournant sur son confortable passé finit en statue de pierre (Gen. 19 : 26). Pour finir, il vivra avec ses deux filles dans une caverne, le cœur plein de crainte (Gen. 19 : 30) Quelle sera sa descendance ? Les Moabites et les Amonites, des ennemis futurs d’Israël ! (Gen. 19 : 37 & 38) enfanté dans l’inceste !
Lot n’avait pas participé au péché de Sodome, il s’y est même parfois opposé (Gen. 19 : 7 & 8), mais il a cohabité avec lui parce que cela lui était plus facile ! Peu à peu, le péché à gagner sur lui et le compromis s’est installé. Quel dommage que lorsque son oncle l’a délivré de la main des rois (Gen. 14) ! Quel dommage qu’il ait choisit Tsoar plutôt que de retourner vers Abraham ! Quel dommage qui persévère dans cette mauvaise voie lorsqu’il se réfugie dans cette grotte où il sombre dans l’accole et l’inceste (Gen. 19 : 30 à 36) !

Son choix l’a entraîné vers le péché et « le salaire du péché, c’est la mort ; » Rom. 6:2.
Nous ne pouvons pas faire confiance à notre chair, car elle est par nature paresseuse et recherche toujours les solutions de facilité. Il est toujours plus facile de pécher que de marcher dans les voies de Dieu, toujours plus facile de se relâcher plutôt que de persévérer. Mais la Bible nous enseigne que « Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit. » Pr 18:9 ;
Alors laissons Dieu guidé nos pas sur le chemin qu’il a choisi pour nous, et sachons qu’aux delà de nos difficultés à marcher, Il nous soutient et nous mènera à bon port, à la Vie éternelle !
Mikaël Réale
Bonjour Mikael
Merci pour ce partage qui nous rappelle qu’effectivement la facilité ce n’est pas ce que Dieu vaut pour nous
Mais qu’il a préparé d’avance des voies par lesquelles il désire nous conduire
Mais parfois nous nous en détournons parce que nous recherchons la facilité, nous préférons faire les choses avec notre vision qu’avec celle de Dieu pourtant : il connaît les projets qu’il a formé sur nous, projets de paix et non de malheur, afin de nous donner un avenir et de l’espérance (Jr 29/11) effectivement nos voies ne sont pas ces voies.
Pourtant il nous a donné un guide qui connaît tout le plan prévu par lui pour chacun de nous. Laissons le nous guider